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Militer
La FFDM milite pour une reconnaissance officielle de la détection de métaux en tant qu’activité culturelle, éco citoyenne, familiale et récréative, à part entière.
Jusqu’à présent, la loi régit uniquement l’usage du détecteur de métaux à but “professionnel”, c’est-à-dire celui qui a une vocation archéologique. Pourtant, une autre pratique de la détection de métaux existe. Elle concerne près de 250 000 utilisateurs et elle n’a aucun lien avec l’archéologie. II s’agit de la “détection de loisir” dont le but est de rechercher des objets perdus et/ou à
dépolluer les sols d’objets métalliques enfouis à faible profondeur en dehors de tout site archéologique ou historique répertorié, dans des champs, forêts ou sur la plage.
L’absence d’un statut officiel de la détection de loisir conduit à une stigmatisation des utilisateurs par les autorités et juridictions compétentes qui a démontré sa contre-productivité pour les utilisateurs et le patrimoine. Bien qu’agissant en dehors de tout contexte archéologique, les UDM ne peuvent pas déclarer des objets intéressant l’art, l’histoire et l’archéologie sans risque des poursuites judiciaires.
Enfin, ambitieuse dans sa mission de reconnaissance de la détection de Loisir et de la sauvegarde du Patrimoine, la FFDM milite pour qu’à l’instar des bases PAS, PAN, MEDEA, DIME ou FindSampo la future base française intègre l’EPFRN
(European Public Finds Recording Network). Créée depuis 2006, l’EPFRN regroupe les bases d’enregistrement des trouvailles des pays d’Europe du Nord et de l’Ouest, l’ensemble des archéologues européens y ont accès pour leurs travaux.